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Le texte de l'initiative:
1er paragraphe:
Le premier paragraphe énonce le principe selon lequel la Suisse devrait établir des zones protégées en coopération avec d'autres pays. Avec de la bonne volonté, cela serait possible dans de nombreux endroits. Un exemple concret est l’offre de l’homme d’affaires égyptien Sawiris, qui a proposé à la Suisse de créer des villages en Égypte où les réfugiés du Moyen-Orient et d’Afrique pourraient être accueillis. L’Égypte se serait engagée à accepter des demandeurs d’asile de la Suisse si nous nous étions engagés à apporter une contribution financière au projet.
2ème paragraphe:
Le deuxième paragraphe indique expressément que les demandeurs d’asile n’ont pas le droit de décider eux-mêmes où ils veulent aller. Qui est un vrai réfugié, est reconnaissant qu'il trouve la protection, l'endroit est secondaire. Actuellement, le nombre de personnes qui fuient est estimé à plus de 60 millions. Si le monde est vraiment intéressé à trouver une solution durable, il est clair qu'un choix libre du lieu de refuge n'est plus tenable aujourd'hui.
3ème paragraphe:
Le troisième paragraphe énumère la hiérarchie à suivre lorsqu'une personne demande l'asile en Suisse. Il ne faut pas oublier que les demandeurs d'asile peuvent être persuadés de rentrer de leur plein gré si une assistance au retour leur est proposée et leur montrer qu'ils ne trouveront pas les conditions qu'ils espéraient chez nous.
a: Bien entendu, il semble que les mesures seront prises principalement en conformité avec les traités
internationaux en vigueur. Entre la Suisse et l'Italie, par exemple Un accord de réadmission en vigueur,
respecté par l'Italie: toute personne franchissant la frontière à Côme sera renvoyée en Italie confor-
mément à la réglementation en vigueur. En outre, en tant que membre du système Schengen-Dublin,
la Suisse a la capacité juridique de renvoyer les demandeurs d'asile dans des États de l'UE, où les nou-
veaux arrivants auraient déjà pu soumettre leur demande.
b: Deuxièmement, les demandeurs d'asile peuvent être amenés dans les zones de protection nouvel-
lement créées. Il faudra du temps pour que de telles zones soient créées en coopération avec d'autres
pays. Mais tout pays submergé par les migrants a intérêt à coopérer. Para. c: Les personnes qui restent
en Suisse pour le moment doivent veiller à y vivre en tant que demandeurs d'asile clairement enre-
gistrés. La situation qui se produit souvent aujourd'hui, à savoir qu'ils peuvent entrer dans la clandes-
tinité et rester en tant que «sans-papiers» en Suisse, est plus que gênante.
4ème paragraphe:
Il est indiqué ici que les demandeurs d'asile ne peuvent recevoir que des avantages en nature afin de réduire les incitations à se rendre en Suisse afin d'envoyer de l'argent chez eux. Dans le même temps, ce paragraphe souligne que les fonds liés à l'asile sont également utilisés en dehors des zones de protection à l'étranger pour des projets d'assistance fournissant une assistance efficace (par exemple, assistance au rapatriement ou projets de maintien des réfugiés potentiels dans leurs foyers). À cet égard, il existe déjà des organisations qui font un travail exemplaire, de la Croix-Rouge internationale (CICR) à des organisations privées à la Direction du développement et de la coopération (DDC).
Si cette initiative populaire est approuvée par la population aux urnes, la Suisse montre l'exemple. En raison de sa tradition humanitaire, notre pays a une excellente réputation dans le monde entier.
Si la Suisse réussissait à donner l'impulsion pour «des zones de protection internationale pour les réfugiés», ce serait une excellente chose.